Quand on essaye de partager autour de soi le concept de l’humusation, on s’aperçoit très vite que les mentalités concernant l’enterrement sont encore loin d’avoir changés …!

 

Bien que, depuis quelques années que nous obtenons régulièrement des articles dans la presse, des interviews à la radio, des reportages en télé, (trop) peu de gens ont pris le temps de se renseigner vraiment sur notre proposition en lisant, par exemple, nos réponses aux questions les plus fréquentes sur notre site internet ou, mieux encore, nos publications papier.

Même si ce n’est pas vraiment, non plus, une réaction fréquente concernant notre proposition, il nous semble important de publier ici notre réponse…. à ce que beaucoup (trop) de personnes pensent, fort vraisemblablement, dans leur for intérieur sans pouvoir, ou oser, l’exprimer.

Comme s’il n’y avait pas lieu de remettre en question cette pratique « ancestrale » de l’enterrement en Belgique et dans le monde puisque tout s’était toujours très bien passé… sinon cela se saurait …non !?

Lorsqu’on perd un animal de compagnie ou d’élevage, le premier réflexe est de réagir comme on l’a vu faire par nos parents, grands-parents et (ou) voisins :

Aller l’enterrer profond, autant que possible, dans un coin éloigné de sa propriété ou du jardin pour s’en « débarrasser »  afin d’éviter les odeurs nauséabondes de décomposition ainsi que la propagation des maladies …

Pour la petite histoire, c’est ce que mon père voulait faire avec une de ces poules mortes… alors qu’on étaient occupés à retourner notre tas de « déchets » organiques pour vérifier que nous avions bien le bon taux d’humidité et la bonne aération dans toute la butte. Notre but était d’appréhender « l’art du compostage » au début des années 80 et, malgré nos premiers résultats fort encourageants, il croyait encore « dur comme fer » i qu’il devait impérativement suivre ses « bonnes vielles habitudes »… Heureusement, j’ai pu le convaincre de placer cette pauvre bête, bien au chaud, au milieu de notre tas expérimental. Un mois plus tard, nous n’avons déjà plus retrouvé la moindre plume (c’était cela qui le tracassait plus !)…. C’est après avoir confirmé cette méthode grâce à d’autres animaux, dont un chien de +/- 40 kg, que pour nous, c’est devenu limpide : il fallait finir dans une butte de compostage car, mourir en sachant que 12 mois plus tard on allait pouvoir encore faire pousser des fleurs, des arbres,… ce n’était pas vraiment mourir ! C’est donc ensemble que nous avons expérimenté les bases de ce qui allait devenir l’humusation, quelques 35 ans plus tard…

En fait, quand ils peuvent encore échapper à la « mode de l’incinération », les gens reproduisent, pour leurs animaux de compagnie, l’enterrement classique des humains dans nos régions mais sans faire les frais (inutiles) d’achat de cercueil, de l’embaumement, de pierres tombales monumentales, de cérémonies d’adieu,…

Sans trop s’en rendre compte, leur bon sens leur a fait éviter l’importation et le gaspillage de bois,de granit, de pierre bleue,… de qualité et d’entraver une certaine forme de décomposition « naturelle » enclenchée par le microbiote intestinal et autres bactéries nécrophages …

Mais ce n’est pas pour autant que les restes de cet animal vont servir à rendre  plus fertile le morceau de la terre sous lequel il a été enterré…

Lorsque nos anciens avaient abattu un mammouth, une façon de conserver ce qu’ils n’avaient pas pu manger directement était de l’enterrer suffisamment profondément pour le mettre en l’absence d’air et d’éviter d’accélérer son altération naturelle.

Jusqu’à un certain point, ce manque d’air bloque la décomposition aérobie mais assez rapidement la putréfaction (décomposition anaérobique) prend le relais en produisant la cadavérine et la putrescine qui « liquéfient » les parties molles +/- vite, en dégageant des odeurs vraiment nauséabondes.

Ces liquides de putréfaction contiennent aussi les molécules chimiques (provenant de la pollution de la nourriture, de l’eau, de l’air, des médicaments, …) ingérées au cours de la vie de votre fidèle animal de compagnie.

Ces liquides polluent les sols et, tôt ou tard, les nappes phréatiques, en dessous de la dépouille, inexorablement puisqu’il n’y a pas la moindre chance que les humuseurs des tout premiers cm du sol puissent y accomplir leur chef d’œuvre habituel en l’absence d’air : rendre inoffensive cette pollution chimique en morcelant toutes les chaînes moléculaires  …

C’est notamment pour cela que nous proposons d’ensevelir les dépouilles mortelles dans une butte de broyats de « déchets verts » sur le sol plutôt que profondément dans la terre !

Cela change tout puisqu’on y crée les conditions parfaites pour l’action extraordinaire des humuseurs afin de transformer toute la butte en humus sain et fertile (comme sur le sol en forêt !).

Tout en bloquant la propagation des odeurs de décomposition et donc tout risque de prédation par les charognards. Dans la butte, la température atteint rapidement 50 à 70 °C, pendant quelques semaines … cela tue tous les éventuels germes pathogènes.

Dans la nature, il n’y a que des « ressources » (pas le moindre « déchets » !) pour entretenir toute la vie des premiers cm du sol. Ce qui en garantit la fertilité naturelle.

C’est en enterrant et (ou) en brûlant les matières organiques mortes qu’on brise irrémédiablement le cercle vertueux de la Vie sur notre belle planète.

Les sols ne peuvent plus alors produire que sous perfusion d’engrais et pesticides chimiques…des aliments carencés qui provoquent la plupart des maladies (cancers, diabètes, Alzheimer, Parkinson,…).

Dans chaque *Jardin-Forêt de la MÉTAMORPHOSE*, après la fin des cérémonies d’adieu, les défunts seront aussi enseveli dans une butte de +/- 3 m³ de mélange végétal, seulement vêtu d’un linceul de papier absorbant. Ce qui évitera, “comme pour les chiens”, le gaspillage du cercueil, qui sera conçu pour être facilement réutilisable. Après leur MÉTAMORPHOSE, en 12 mois, en humus sain et fertile, les familles qui le souhaitent, pourront célébrer le début d’autres formes de vie lors de la plantation de l’arbre, qu’elles auront choisi pour aller se recueillir, dans le *Jardin du Souvenir* aménagé dans leur commune.

Alors, capable maintenant d’expliquer autour de vous que l’humusation des défunts, ce sera nettement mieux que d’enterrer, comme d’habitude, nos chiens morts et, surtout, nos proches, à grands frais, dans les cimetières ?

Ce n’est pas parce que, dans nos contrées, on a toujours enterré nos morts que c’est (devenu) un mode de sépulture qui respecte les lois de la nature !
D’ailleurs, avez-vous déjà vu un animal enterrer (ou) même incinérer ses congénères ?

Alors, mieux « outillé.e » afin de motiver vos ami.e.s et connaissances à soutenir l’humusation et de les embarquer dans notre dynamique funéraire, plus cohérente et concrète, pour prendre soin de la Terre tout en réalisant 2 à 3.000 € d’économies, par funérailles ?

Par ailleurs, dans l’attente de la légalisation de l’humusation, ne vaudrait-il pas mieux, malgré tout, être enterré « comme les chiens » plutôt que de passer au four crématoire, comme le recommandent certains responsables de cimetières ?

Compte tenu de la pénibilité du travail des fossoyeurs lorsqu’ils doivent, pour faire de la place, exhumer les restes des tombes en fin de concession…

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