reboiser madagascar

Avec toutes les économies faites sur le budget des funérailles conventionnelles, chaque famille disposera, si tel est le souhait du défunt, du budget nécessaire pour compenser intégralement l’empreinte écologique de toute sa vie.
Par exemple en finançant des jardins-forêts comestibles en bordure des zones désertiques pour arrêter leur expansion et commencer à récupérer des terres auto-fertiles sur le désert. Cela permettra aux indigènes de trouver du travail, dans leur pays, en produisant localement une nourriture et un habitat de qualité.

Voici un extrait de leur site qui détaille la compensation intégrale de l’empreinte écologique d’une personne:

« En considérant que la durée moyenne de vie d’un européen est de 76 ans, l’empreinte écologique moyenne de notre vie se chiffre à environ 1.000 tonnes de CO².

Vu que le cycle de vie moyen d’un arbre est de 20 ans et que chaque arbre planté à Madagascar capture annuellement au minimum 5 kilos de CO², nous devrions tous commencer par planter environ 20.000 arbres pour capturer le CO² généré par notre existence.

Le coût moyen d’un arbre planté par Graine de Vie est de 50 cents. Dès lors, avec une somme de 2.500 euros, chacun pourrait rendre à la Terre le quart des richesses que celle-ci met à notre disposition tout au long de notre vie. »

Le prix de la mise en Humusation ne pourra être fixé que lorsque toutes les exigences légales des « autorités » nous seront communiquées.
Il est vraisemblable que ce sera légèrement plus cher que l’inhumation et la crémation puisqu’il y aura plus de main d’œuvre…. mais la légalisation de l’Humusation va permettre la création de nombreux emplois (non délocalisables !) pour les humusateurs certifiés.

En revanche, on évitera à coup sûr les frais d’exhumation du corps lorsque plus personne n’entretiendra la tombe du défunt…

Et avec toutes les économies réalisées sur la plupart des frais liés aux funérailles :

• location d’un cercueil réutilisable au lieu d’un achat fort coûteux
• pas besoin de pierre tombale monumentale, ni de caveau. Juste une stèle, en bois ou en pierre du pays, pour marquer d’abord l’emplacement de la butte et puis de l’arbre de l’espace commémoratif
• juste 1 an de location de l’espace de 6 m² au lieu de frais de concession de min 10 ans voire beaucoup plus…
• peu de frais d’embaumement (pas de thanatopraxie, juste un « maquillage » du visage)
• pratiquement aucun frais pour l’entretien de l’espace commémoratif,

la famille disposera, fort vraisemblablement, du budget (de min 2 à 3 000€) pour financer, le cas échéant, la plantation d’un nombre suffisant d’arbres, à Madagascar ou en bordure du désert, capables de fixer en 20 ans, l’entièreté des émissions de CO₂ du défunt.

La-bas, où le terrain ne vaut plus rien, il suffit d’un 1 € pour planter 4 arbres et il faut en planter 10 000 pour compenser la totalité de l’empreinte d’un européen moyen qui décède à 76 ans (10 000 divisé par 4 = 2 500 € !).

Ce qui permettra, à toutes celles et ceux qui le voudront, de contribuer, de façon significative, à enrayer le dérèglement climatique….

Tout en restant dans le même budget global que pour les pratiques actuelles ! 

Ce ne sera pas une obligation pour l’utilisation de ces économies par rapport à l’enterrement et à l’incinération classiques, c’est juste notre proposition pour contribuer à enrayer le dérèglement climatique dans l’intérêt des Générations actuelles et futures…